LES PERSPECTIVES DE VIA
Un microprocesseur VIA connu sous le nom de Ezra devrait apparaître fin 2001. Il intégrera les instructions multimédia SSE (le CIII supportent le 3DNow!) et fonctionnera toujours sur un Socket 370, mais, il intégrera 128 Ko de cache L1 et 256 Ko de cache L2 (« on-die » ?) grâce à une technologie de gravure de 0,13µm. Ce nouveau processeur serait cadencé à des fréquences comprises entre 800 MHz et 1GHz (réels) dès sa sortie. Un autre processeur devrait apparaître en 2002, nom de code : Nehemiah. Utilisant toujours la même architecture que le processeur Ezra, il disposera tout de même de pipelines (17 ?) améliorées (et peut-être d'un nouveau socket ?). Sa fréquence initiale pourrait atteindre 1,2 GHz. LA SOCIETE ELBRUS ET SON PROCESSEURS E2K : LA GROSSE INTERROGATION ? Boris Babaian est actuellement presque inconnu dans le monde des microprocesseurs, pourtant, dans quelques années, ce nom pourraient bien évoquer les microprocesseurs les plus rapides du monde. Boris Babaian a passé 40 ans à l'institut d'informatique et de mécanique de précision de Moscou à concevoir les supercalculateurs Elbrus, au cour du système de défense aérien et spatial russe actuel. A la tête de sa société Elbrus, Boris Babaian a annoncé la sortie prochaine d'une petite révolution : son microprocesseur E2K. Il s'agit d'un processeur 64 bits utilisant une technologie R.I.S.C. 100 % compatible Intel (grâce à une émulation hardware), une architecture superscalaire, et une architecture EPIC. Sa fréquence de fonctionnement serait de 1,2 GHz, pour obtenir des indices de performances de 135 au SPECint95 et de 350 au SPECfp95 (A titre de comparaison, l'Itanium 800 MHz devrait obtenir des indices de performances de 45 au SPECint95 et de 70 au SPECfp95) Whaaou ! Pas mal ! Si ce processeur parvient à arriver sur le marché, il pourrait faire beaucoup de mal à la concurrence, mais il y a de fortes chances qu'il soit utilisé par les stations de travail et les serveurs, autrement dit : il sera très cher (Argh ! C'était trop beau !). Le problème qui préoccupe actuellement la société Elbrus, c'est qu'elle n'est pas encore en mesure de fabriquer ses processeurs. Des propositions de rachat ont été faite, mais Boris Babaian ne le souhaite pas, car il aimerait se faire un nom dans le domaine des microprocesseurs, et garder le privilège de sa merveille, mais pour cela, il a besoin d'investisseurs et de collaborateurs pour produire ses propres processeurs. A suivre donc.
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